Mis sur le marché il y a à peine 1 an, le Sena 50R renouvelle la gamme du constructeur américain au côté du Sena 50S. A eux deux, ils constituent dorénavant ce qui se fait de mieux en termes d’intercoms moto universels chez Sena, devant les 20S Evo et 30K toujours au catalogue. Vous retrouverez l’essai de ce dernier sur notre site.
Nous avons eu l’occasion avec Matthieu de mettre à l’épreuve les deux nouveaux modèles durant ces derniers mois parsemés de périodes de confinement, et c’est ici le Sena 50R que nous allons voir en détail. Alors, que propose-t-il de différent ou de novateur par rapport au reste de la gamme et à la concurrence ?
Présentation de l’intercom Sena 50R
On remarque d’emblée que ce nouveau Sena 50R signe un design complètement repensé qui n’est pas pour me déplaire. En effet, la grosse molette très caractéristique (et souvent appréciée, il faut le dire) des habituels modèles haut de gamme disparaît. On retourne ici à 3 gros boutons principaux sur le côté et un plus petit à l’arrière du module.
C’est assurément un produit haut de gamme, en atteste son prix public de 359€ en version solo et 629€ en version duo, qui arrive dans une belle boîte avec une présentation soignée. On retrouve ici tous les accessoires habituels des autres modèles d’intercom Sena avec cependant un câble supplémentaire qui nous sera utile pour réaliser des mises à jour en WiFi, donc sans nécessiter d’ordinateur. J’y reviendrai par la suite.
La liste des accessoires est la suivante :
- le module principal Sena 50R
- un support universel à pince sans outil
- un support universel à velcro autocollant
- les haut-parleurs HD (40 mm – épaisseur 7,2 mm) avec mousse prémontée
- des cales de 8mm d’épaisseur si nécessaire pour les haut-parleurs
- un micro de type perche de 18cm pour casque jet / modulable avec 2 mousses
- un micro de type filaire pour casque intégral
- les adhésifs pour la mise en place de l’équipement dans le casque
- un câble de recharge de type USB-A vers USB-C
- un câble de recharge et de transfert de données sans fil WiFi
- un guide de démarrage rapide pour l’intercom et un autre pour le câble WiFi
Le module est relativement compact et profilé pour le coup (97 mm x 48 mm x 27 mm) puisque par ailleurs il ne nécessite pas de « base » de montage, tous les composants électroniques sont intégrés au module. Il n’en reste pas moins léger avec seulement 65 grammes sur la balance. Il dispose évidemment d’une antenne dépliable sur le dessus pour augmenter la portée en communication intercom, du port de charge en position arrière derrière un capuchon hermétique, et c’est tout. Notez que les câbles pour les haut-parleurs et le micro font partie intégrante du module principal, ils ne sont pas détachables. Une connectique propriétaire à la marque permet de relier chacun des éléments dans le casque. L’adaptateur Sena 10R-A0101, compatible avec les intercoms 10R et 50R, vous autorisera à utiliser des écouteurs universels sur une prise Jack 3.5mm.
Bien qu’une mise à jour a permis par la suite aux intercoms Sena 30K de profiter du protocole Mesh 2.0, les Sena 50R et 50S étaient les premiers à en bénéficier à leur sortie. Cette mise à jour facilite la mise en relation des appareils et améliore la fiabilité des communications. La technologie Bluetooth 5 reste cependant une exclusivité aux nouveaux Sena 50R/50S quand les Sena 20S Evo et 30K se contentent du Bluetooth 4.1. Là aussi, on peut potentiellement en attendre de meilleures performances globales et une plus grande efficience pour préserver la batterie.
En mode Open Mesh, Sena annonce jusqu’à 2 kilomètres de portée en terrain ouvert entre deux intercoms avec ce protocole Mesh 2.0, et cela peut s’étendre jusqu’à 8 km avec un groupe de 6 motards au minimum. Le mode de communication standard Bluetooth autorisera jusqu’à 4 utilisateurs (un mode de pairage universel est également disponible pour les intercoms d’une autre marque), le mode Closed Mesh jusqu’à 24 motards, et ce sera pratiquement illimité sur le mode Open Mesh avec 9 canaux de communication possibles !
On y retrouve bien entendu une radio FM intégrée avec la fonction RDS AF et une mémoire de 10 stations préréglées avec fonction de recherche automatique, un contrôle automatique du volume en fonction du bruit ambiant, des profils de communication A2DP et AVRCP, un accès direct à l’assistant vocal de votre Smartphone, etc.
Enfin pour ce qui est de l’autonomie annoncée, il est question de 13 heures en intercom Bluetooth et 8 heures en intercom Mesh. Ce qui est dans la moyenne du marché, ni plus ni moins. Il faut par contre compter 1 heure pour une charge complète et, nouveauté, seulement 20 minutes de recharge pour profiter de 3h30 d’intercom Mesh ou 6h d’intercom Bluetooth. L’arrivée de la charge rapide devrait s’avérer pratique pour les usages intensifs.
Ce qui le différencie du Sena 50S
Entre ces deux là, les différences sont significatives. Alors que le Sena 50R retrouve un design à la fois plus consensuel et plus discret sur un casque à mon goût, il se dispense d’une base très encombrante dont le Sena 50S ne peut se passer (au même titre que ses prédécesseurs).
Cette base du Sena 50S (identique aux 30K, 20S Evo et 20S) permet de pouvoir détacher le module afin de l’amener seul près d’une prise de recharge ainsi que de brancher au besoin une source externe au port auxiliaire pour un lecteur MP3 non Bluetooth par exemple. Là où il faudra amener le casque directement près de votre source de recharge avec le 50R, ce qui n’est finalement pas bien gênant à l’usage.
De même, le Sena 50S permettra de relier nativement vos propres écouteurs au port Jack 3.5mm alors que le 50R devra s’équiper de haut-parleurs Sena compatibles avec la connectique propriétaire, à moins de vous procurer l’adaptateur Sena 10R-A0101 comme mentionné plus haut.
Et du côté de l’autonomie, le Sena 50S gagne 1 heure en communication pour passer de 8h/13h selon le mode utilisé à 9h/14h grâce à sa batterie légèrement plus généreuse.
Les deux appareils sont résistants à la poussière et aux intempéries mais Sena annonce clairement qu’il vaudra mieux privilégier la version 50R pour un usage extrême, et tout-terrain en particulier. L’intégration totale de l’électronique dans le module principal permet de limiter les sources d’infiltration. Concernant le Sena 50S je cite : « pas nécessairement recommandé pour les courses de compétition ou les conditions extrême ». Le 50R a quant à lui été validé sur le terrain par plus de 100 pilotes du GS Trophy 2020.
J’ajoute une note importante à ce sujet : pour ceux qui utiliseraient une protection cervicale, il sera important de privilégier là aussi le Sena 50R qui se dispense d’une base encombrante au bas du casque. Cette dernière gênera vos mouvements de tête, le Sena 50S est donc à éviter !
Intercom Sena 50R, qu’en est-il à l’usage ?
Installation dans le casque
Pour installer le Sena 50R sur votre casque, deux options s’offrent à vous entre la pince à clip rapide (sans outil) et le support autocollant avec fixation velcro. J’ai choisi cette deuxième option pour la mise en place sur mon casque Adventure O’Neal Sierra II puisqu’il a un design un peu particulier ne permettant pas la mise en place de l’autre support. Il s’avère à l’usage que cette fixation par velcro n’a absolument jamais bougé depuis sa mise en place il y a plusieurs mois. Je ne me suis jamais retrouvé à devoir le recoller ou quoique-ce soit malgré l’eau et la poussière qu’il a dégusté en particulier avec mon usage régulier en tout-terrain.
Le résultat est d’ailleurs très propre visuellement, relativement discret car peu encombrant. Bien que la célèbre grosse molette du Sena 50S (et autres) s’avère pratique pour certains, je m’en passe personnellement bien volontiers. Je la trouve un peu trop extravagante sur un casque, trop volumineuse et disgracieuse. C’est une affaire de goût, merci Sena de proposer dorénavant ces deux options 🙂
J’ai pu utiliser ici le petit micro de type filaire et installer les haut-parleurs HD avec les velcro autocollants fournis dans le kit. Tout se place sans problème malgré que ce casque n’ait pas d’emplacements creusés pour les oreillettes, et cela grâce à leur faible épaisseur de 7mm seulement. On monte en gamme mais pas en encombrement, c’est une bonne chose en termes de compatibilité dans un casque. Cela ne m’a jamais gêné ni à l’enfilage du casque ni sur la route bien sûr.
Les câbles des différents éléments devraient être bien assez longs pour réaliser une intégration propre comme ici dans tous vos casques. Une fois le tout bien en place, les câbles masqués au maximum et sans surplus qui gênerait à l’usage, je n’ai pas eu à y revenir par la suite.
Mises à jour et applications mobile
Les mises à jour de l’appareil peuvent se réaliser de deux manières. Si vous disposer d’un ordinateur, la procédure est ainsi plus simple avec des instructions claires et exhaustives. Bien que le logiciel soit d’une apparence un peu vieillotte mais soit, ça fait l’affaire. Il vous permettra en outre de personnaliser complètement les options de l’intercom à votre convenance en vous passant d’un Smartphone. Installez le logiciel Sena Device Manager : https://www.sena.com/fr/product/50r/downloads
Pour les autres, il va vous falloir installer une voire deux applications Smartphone (j’explique pourquoi ensuite). La première est Sena 50 Utility et la seconde Sena WiFi Accessories, toutes deux disponibles pour iOS et Android.
Une fois l’intercom pairé au téléphone, l’application Sena 50 Utility vous permet de visualiser la version du firmware de votre intercom, son autonomie estimée restante en heures (qui s’ajuste en temps réel en fonction de l’usage en cours) et en pourcentage, d’accéder à toutes les fonctions de musique et de communication, et de modifier les nombreux réglages de l’appareil en fonction des sources. Cette application devrait, en théorie, permettre également d’effectuer la mise à jour de l’intercom à l’aide du câble WiFi mais je ne suis jamais parvenu à réaliser la procédure. Si vous êtes dans le même cas que moi, il faudra alors installer l’autre application pour ce faire.
L’application Sena WiFi Accessories est dédiée à cette fonction de mise à jour WiFi à l’aide du câble spécifique (celui avec la petite boite qui intègre 3 leds). Connectez l’intercom avec ce câble sur une source d’alimentation USB puis suivez les instructions à l’écran à la lettre en gardant l’intercom éteint et cela devrait bien se passer. Il se peut que vous ayez également à réaliser une mise à jour du micrologiciel de cet adaptateur WiFi en plus de celui de l’intercom, pensez-y. Cela pourrait résoudre certains problèmes si vous en rencontrez. Au besoin, contactez l’assistance Sena pour bénéficier d’une aide personnalisée 😉
Au cours de ma période d’essai de cet intercom Sena 50R, je suis passé par les firmware version 1.0.1 puis 1.0.3 puis 1.0.8.
Qualité audio des écouteurs fournis
D’abord en ce qui concerne la qualité des communications téléphone et intercom, on peut se réjouir qu’il ne souffre d’aucun défaut comme c’est habituellement le cas chez Sena. Les voix sont fortes et claires, sans grésillements ni perturbations du vent grâce au filtre Advanced Noise Control. Cela a toujours été efficace et le 50R ne fait pas défaut. Nos interlocuteurs sont pratiquement incapables de savoir que l’on est sur la route si on ne le dit pas, pourtant ici avec un casque loin d’être réputé pour son isolation phonique. Et de mon côté, le niveau sonore autorisé est suffisant pour communiquer jusqu’à 80km/h sans mal.
Du côté de la musique, le Sena 50R est ici équipé des nouveaux haut-parleurs HD plus performants que sur d’anciennes générations. J’ai d’abord commencé avec la radio FM mais je suis vite passé à autre chose. La captation est toujours assez médiocre sur les intercoms, ça grésille très souvent sur la plupart des stations (en tout cas par où je roule) et l’on est bombardés de publicités mais ça c’est autre chose. Impossible de me faire une idée là dessus.
J’ai donc basculé sur une écoute musicale à partir d’un abonnement Spotify et de ma bibliothèque d’achats sur Qobuz. On est donc sur du MP3 en qualité 320kbps dans les deux cas, de quoi réellement voir ce que valent ces haut-parleurs.
J’ai d’abord été surpris en bien mais rapidement gêné par des variations de volume très désagréables et incohérentes, parfois même à vitesse stabilisée. D’autant que les plus hauts niveaux sonores me créaient de la distorsion, chose que je n’avais pas à la maison en statique. Je suis allé jouer dans les réglages de l’application avec les différents niveaux de sensibilité du Contrôle du volume intelligent (chaque source est paramétrable indépendamment) afin de voir si cela pouvait améliorer les choses. J’ai bien eu des différences mais elles étaient mineures et toujours très incohérentes et dégradantes. Le volume pouvait monter très haut jusqu’à distordre en agglomération et baisser significativement sur une nationale. Je précise que les mises à jour du firmware n’ont rien résolu et que cela me le fait aussi en position debout sur la moto.
Bref, j’ai fini par désactiver complètement ce système de contrôle du volume et miracle, j’ai enfin pu bénéficier d’une bonne qualité d’écoute à tous les volumes et sans aucune variation évidemment. De ce fait, je compense parfois manuellement le volume quand je passe de 50 à 80 km/h et inversement. Sans parler d’écoute de haute fidélité, pour un système intercom je le trouve dorénavant très bon et plutôt équilibré déjà de base. A noter qu’un égaliseur audio avec des préréglages est inclus dans l’application pour personnaliser l’écoute à votre goût. Le grave est consistant et présent à tous les volumes, les voix sont claires et les aigus sont maîtrisés sur les plus hauts volumes sonores afin d’éviter la saturation et un mal de crâne. Je peux donc valider ces nouveaux haut-parleurs, ils devraient en satisfaire plus d’un pour cet usage et pour à peu près tous types de styles musicaux à la seule condition d’avoir un casque performant phoniquement. Il est évident qu’un casque mal insonorisé ne vous permettra pas d’en apprécier toutes ses qualités.
Pairages et portée entre intercoms
Entre le guide de démarrage rapide en version papier ou en version numérique disponible dans le menu Aide de l’application Smartphone, et l’interface intuitive de cette application mobile, je n’ai jamais eu de mal à réaliser des pairages (sauf à être têtu et vouloir faire des choses de tête aléatoirement ^^). Tout est clair pour vous guider dans les différentes manipulations et l’ergonomie de l’intercom Sena 50R est bonne à mon goût. Les gros boutons sont faciles d’accès et à distinguer les uns des autres à moins de porter des gants hiver bien sûr, comme pour tout appareil de ce genre.
Le pairage à un GPS dédié ou à un Smartphone équipé d’une application de navigation se fait très bien (vous disposez d’ailleurs de 2 canaux de pairage mobile), les instructions de navigation émises sont claires et audibles en prenant le dessus sur la musique en cours par exemple, ou bien sur votre conversation intercom. Bien sûr, libre à vous de cocher le paramètre Gestion des volumes Audio Multitasking afin de ne pas avoir de différences de volume.
Il est aussi possible de déclencher à la voix l’assistant vocal de votre Smartphone, avec un « Hey Google » ou « Hey Siri » par exemple. Ajustez la sensibilité de cette fonction s’il a du mal à vous entendre comme c’était mon cas par défaut. A noter que vous pouvez même le faire durant une communication entre intercoms. Solution manuelle alternative, restez appuyé 3 secondes sur le bouton central de l’intercom. L’appareil est aussi capable de déclencher d’autres fonctions à la voix pourvu que vous ayez appris par coeur des phrases bien précises puisque l’erreur n’est pas permise. Je trouve personnellement ces fonctions VOX peu utiles à l’usage pour des fonctions de base qui ne demandent que des manipulations simples et qui marcheront à tous les coups en manuel, contrairement à la reconnaissance vocale qui fait parfois des siennes 😉
Comme cela arrive souvent, vous risquez de vous retrouver avec plusieurs marques différentes d’intercoms dans un groupe. Le mode de pairage universel vient pallier à ce souci mais avec une limitation dans la fiabilité, la portée et le nombre d’interlocuteurs. J’ai ainsi pu me pairer avec un Cardo Packtalk et finalement, c’est encore bien suffisant en balade tout-terrain puisqu’on est la plupart du temps plutôt coupé par la végétation, le relief ou les habitations. Cela coupe pratiquement dès que l’on se perd de vue, sans quoi la portée est facilement de 200 mètres avant d’avoir des micro-coupures. La qualité sonore est suffisante, nous n’avions pas de mal à se comprendre. Seul bémol, après avoir perdu contact, il arrivait environ 1 fois sur 3 que le re-pairage automatique ne fonctionne pas. Un appui sur le bouton central ne permettait pas toujours de rétablir la liaison. Il se produisait comme un bug qui nous forçait à éteindre et rallumer au moins un des deux intercoms pour s’entendre à nouveau.
Entre intercoms Sena, vous pourrez soit utiliser le pairage intercom Bluetooth (jusqu’à 4 intercoms) soit le pairage intercom Mesh plus performant et intuitif à mettre en oeuvre. Sena propose même une fonction Smart Intercom Pairing dans l’application qui vous permettra de pairer les différentes unités du groupe simplement en scannant le QR code qui s’affiche sur l’écran du Smartphone du collègue ou inversement. C’est une fonction très bien faite pour gagner du temps ! Sinon, la section Mesh de l’application Smartphone fait aussi très bien l’affaire, ou à défaut la procédure manuelle directement depuis l’intercom via le bouton arrière dédié à toutes les manipulations se référant justement au pairage Mesh.
La qualité sonore est très bonne en pairage Mesh comme nous l’avions fait, nos voix sont claires et intelligibles, audibles également à 80km/h même dans un casque très moyennement insonorisé. En champ libre avec les antennes déployées, la portée a été jusqu’à 800 mètres à la louche avant d’avoir des micro-coupures suivant l’environnement dans lequel on évolue. Au delà de 400/500 mètres, la liaison devient dépendante de la végétation ou même de vos mouvements de tête. On pouvait parfois perdre la communication à 200/300 mètres de distance si des gros arbres et surtout une bute de terre assez haute dans un virage nous masquaient les uns des autres, logique. Mais le bon côté c’est que la reprise de la communication se fait toujours rapidement et sans faille dès que l’on revient dans nos champs de vision respectifs, pas de galère rencontrée à ce niveau là.
En pairage Mesh, l’idéal étant de créer une chaine d’intercoms compatibles afin d’augmenter significativement la portée entre le premier et le dernier pilote. Chaque unité faisant office de relais et l’ensemble crée un maillage dynamique dans lequel chaque motard peut changer de place, quitter le groupe et revenir à souhait. En mode Open Mesh, il sera même possible à n’importe qui de rejoindre votre groupe à la volée sans avoir à s’arrêter s’il se met tout simplement sur le même canal que vous. Contrairement au Group Mesh où votre groupe restera fermé à ceux qui se sont pairé avec vous au départ de la balade, personne d’extérieur ne pourra vous rejoindre à moins d’y être invité.
Les possibilités et les réglages sont nombreux, je préfère écourter un certain nombre d’options ici pour ne pas rendre la lecture trop pénible 😉 La notice vous permettra d’aller plus loin : https://www.sena.com/fr/product/50r/documents
Autonomie et recharge de l’appareil
D’abord pour l’autonomie, on est clairement dans la moyenne. Pour faire simple, il devrait généralement tenir une journée d’utilisation intensive en usage musique et intercom mais sûrement pas deux jours. Les communications vocales (téléphone/intercom) étant les plus consommatrices. A peu de choses près, car cela reste délicat à mesurer dans une utilisation réelle parsemée de veilles et/ou de nuitées, je suis tombé sur les chiffres d’autonomie officiels annoncés par le constructeur.
Là où j’ai plutôt été déçu c’est sur l’autonomie en utilisation musicale quasi exclusive. Impossible de dépasser les 10 heures, bien que je sois il faut le dire toujours entre 80% et 100% du volume maximum avec ce casque mal insonorisé et les remous du vent générés par ma bulle de protection. Les haut-parleurs HD y sont peut-être pour quelque chose, potentiellement plus consommateurs d’énergie qu’avec les anciens modèles. Bref, comptez une bonne journée ou deux demi-journées d’usage intensif.
Le bon côté c’est que la recharge est effectivement très rapide, cela compense cette relative faiblesse de l’autonomie. J’arrive à le recharger en moins de 1h et 10 minutes intégralement de 0% à 100%, et il ne lui faut en effet qu’un quart d’heure pour le recharger facilement de moitié, c’est très appréciable. Sur la recharge complète, ce sont les tout derniers pourcentages qui sont les plus longs à obtenir puisque c’est une précaution pour préserver la batterie.
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