Test du casque modulable Schuberth C4 Pro / Basic : le retour du roi ?

Après un modèle C4 lancé en 2017 dont les performances étaient décevantes, puis un nouveau C4 édition 2018 bien mieux mais qui n’a pas forcément su trouver le succès en raison de sa réputation ternie par son prédécesseur, Schuberth est revenu fin 2019 avec un tout nouveau modèle de son casque modulable phare désormais intitulé Schuberth C4 Basic et Schuberth C4 Pro. Ces 2 nouveaux modèles doivent donc venir balayer la réputation de leurs ancêtres.

J’ai eu l’occasion de tester le modèle le plus haut de gamme, à savoir le C4 Pro Carbon, mais vous allez constater que mon retour d’utilisation est aussi valable pour le C4 Basic et le C4 Pro.

Alors que vaut cette nouvelle mouture affinée dans les détails ? Est-elle vraiment meilleure que l’édition 2018 ? C’est ce que nous allons voir dans cet essai après 5 mois d’utilisation (je ne compte malheureusement pas les 3 derniers mois puisqu’il n’était plus possible de rouler 🙂 ) et 8 000 km parcourus avec.

Quelles différences entre le Schuberth C4 Basic, le C4 Pro et le C4 Pro Carbon ?

Avant d’aller plus loin, il faut savoir que les versions Basic, Pro et Pro Carbon sont pratiquement identiques et partagent surtout des différences d’accessoires et de poids. En effet, sur la version Pro, on va retrouver :

  • Un Pinlock 120 (le meilleur Pinlock du marché actuel) au lieu d’un Pinlock 70 comme sur le C4 Basic (qui est plus commun et résiste un peu moins contre la buée).
  • Un système électronique pré-installé (antennes, micro, haut-parleurs) afin de pouvoir recevoir le système d’intercom propriétaire SC1 Standard ou SC1 Advanced de la marque (faits en partenariat avec Sena). Sur la version Basic on aura juste les emplacements pour installer l’intercom de la marque de son choix.
  • Un poids un peu plus important sur le Pro en raison de l’électronique pré-embarquée : 1 660 gr annoncés pour le C4 Pro contre 1 620 gr pour le C4 Basic.
  • Et un large choix de coloris et styles disponibles sur le Pro alors que le Basic ne sera proposé qu’en noir mat, blanc brillant, ou gris argenté brillant.

Pour la version Pro Carbon, le changement se fera uniquement au niveau de la coque :

  • Puisque la version Pro Carbon troque sa coque en fibre de verre contre une coque 100% en carbone.
  • Ce changement permet ainsi au Pro Carbon d’être plus léger que le modèle Basic et le fait tomber à 1 600 gr annoncés selon le site du constructeur.

Maintenant que vous connaissez les différences entre les modèles, attaquons l’essai à proprement parler.

Déballage et contenu de la boite

Dans le carton, on retrouve :

  • Le casque emballé dans une grosse housse habituelle chez Schuberth,
  • Une lentille de marque Pinlock modèle 120 pré-installée sur l’écran,
  • Les stickers réfléchissant si vous souhaitez être en conformité avec la loi française,
  • Un livret expliquant comment enregistrer le casque en ligne afin de profiter d’une garantie de 5 ans,
  • Et enfin un manuel d’utilisation.

 

Comme à l’accoutumée, il y a tout ce qu’il faut et l’on apprécie toujours autant cette petite attention de pré-installer le Pinlock sur l’écran.

Présentation et finitions du Schuberth C4 Pro / Basic

Malgré une apparence assez similaire au C4 ancienne version, de nombreux détails ont changé sur la partie extérieure. On retrouve toujours ce design assez neutre et intemporel qui ne fait pas spécialement de fausse note. La version ici à l’essai avec le carbone apparent et le kit déco Tempest White est très réussie à mon goût. Cela lui donne un look plus moderne et sportif.

La finition est excellente. Rien ne bouge ou ne présente de jeux, les mécanismes et boutons font cossus à la manipulation. Il n’y a pas de bruit anormal à signaler à part la sonorité de l’écran qui fait tout de même un peu plus cheap que sur ses concurrents premium directs comme le Shoei Neotec 2, mais sinon le mécanisme en tant que tel fait solide. On a bien le sentiment d’avoir un casque haut de gamme entre les mains.

 

Côté poids, j’ai relevé 1 500 gr pour cette taille S dans la version Pro Carbon soit 100 gr de moins que ce qui est annoncé sur le site, mais qui est cohérent avec l’étiquette apposée sur le casque. Il y a donc sûrement une erreur sur le site, ce qui est regrettable vu que le poids est l’atout majeur du Pro Carbon :). Il est donc dans la moyenne basse de la catégorie au niveau poids grâce à cette coque en carbone. Sur la version Basic, je ne pense pas que les 120 gr supplémentaires changeront quelque chose sur le confort si vous n’êtes pas sensible de la nuque, et pour la version Pro, ses 1 660 gr lui font atteindre le poids du C4 2018 qui ne m’avait pas posé de soucis côté confort et fatigue lors de mon essai (mais cette notion reste tout de même relative à chacun, nous sommes tous plus ou moins sensible au poids d’un casque).

L’écran, doté de 5 crans d’ouverture, est toujours aussi large que sur le précédent modèle et ne génère aucun déformation optique. Des bandes retro-réfléchissantes sont toujours présentes derrière l’écran sur la partie haute, et au niveau de la nuque.

 

La solaire a quant à elle évoluée et disparaît complètement du champ de vision une fois rétractée (c’était un reproche que j’avais fait sur l’ancienne version qui est désormais corrigé). En parlant de la solaire justement, elle est toujours très large, bien efficace, et se manipule aisément grâce à un système de glissière bien intégrée sur le bas gauche du casque. Petit détail sympa, il est possible de régler la hauteur de descente maximale de la solaire grâce à un petit loquet, bien pratique pour les personnes avec des lunettes ou avec un nez plus proéminent que la moyenne.

Pour ce qui est des ventilations, on va retrouver deux entrées d’air : une première sur le menton, réglable sur 2 niveaux (ouvert/fermé), et une seconde au niveau du front, réglable sur 3 niveaux d’ouverture. A l’arrière, on retrouve une coque parfaitement lisse, aucun extracteur d’air n’est présent.

 

Sur le bout inférieur de la mentonnière, on retrouve un bouton servant à ouvrir cette dernière à 90 degrés. L’entièreté du mécanisme de verrouillage est en acier inoxydable, c’est cossu, solide et agréable à manipuler au quotidien. Il faudra par contre penser à fermer le casque sans appuyer sur la partie haute du bouton d’aération sous peine de la voir s’ouvrir ou se fermer. Ce bouton est tout de même moins sensible qu’auparavant et ne s’active que si l’on appuie sur sa partie haute, ce qui facilite l’ouverture et la fermeture de la mentonnière comparé à la version 2018 (encore une correction bien venue).

 

Point très important à savoir, le Schuberth C4 Pro / Basic n’est homologué qu’en position fermée (il dispose de l’étiquette d’homologation avec le sigle P uniquement). Il est donc interdit de rouler avec en position ouverte. Cela permet donc surtout d’améliorer le confort d’enfilage, de passer ses lunettes plus facilement, de ne pas retirer son casque lorsque l’on fait son plein d’essence, de parler avec le visage visible… cela offre plus de praticité au quotidien mais le pénalise face au Neotec 2 qui lui possède la double homologation. Je ne vois pas trop pourquoi la marque se refuse à laisser l’utilisateur le libre choix de pouvoir rouler en position intégrale ou jet en toute légalité. 

Passons maintenant sur le dessous du casque où l’on retrouve une bavette amovible, et des déflecteurs d’air au niveau du cou pour limiter les entrées d’air. La fermeture du casque est confiée à une jugulaire à fermeture micrométrique, assez classique sur les modulables (c’est bien plus simple à manipuler qu’une boucle double-D, même avec des gants).

 

A l’intérieur du casque, c’est là où les changements sont les plus radicaux par rapport à la précédente version puisque tout à changé. Le nouveau tissu employé appelé Jazzlight est super doux, antibactérien et très confortable. Je peux même avancer que c’est le matériau le plus doux et agréable que j’ai pu connaître jusqu’à présent pour un intérieur de casque. Le revêtement est ainsi fait de plein de micro-fils très fins qui laissent passer l’air et la transpiration. Tout est bien entendu lavable et démontable. On retrouve également d’importantes rainures dans la mousse et le calotin pour bien faire circuler l’air. Enfin comme toujours chez Schuberth, l’intérieur est certifié Öko-Tex 100 (qui indiquant que le tissu ne renferme rien de nocif pour la santé).

 

Derrière les mousses et spécifiquement pour les versions Pro et Pro Carbon, on retrouve un pré-équipement intercom avec une intégration d’origine des écouteurs, du micro et des antennes. Schuberth est en partenariat avec Sena sur cette intégration. Ainsi, il ne reste plus qu’à acheter le pack batterie et module de communication qui se nomme Schuberth SC1, moyennant 199€ supplémentaires pour la version de base ou 299€ pour la version SC1 Advanced. On peut constater au passage que l’emplacement du micro a changé de position par rapport à l’ancien C4 et se retrouve à présent sur le côté (ce qui est bien mieux en termes de performance de captation) et les haut-parleurs sont pré-installés proprement. Sous les deux trappes, on pourra venir y loger le module bluetooth et la batterie pour les intercoms de la marque.

C’est une solution intéressante pour les personnes allergiques au montage d’intercom dans le casque (la mise en place du SC1 est extrêmement simple grâce aux 2 trappes sous le casque), mais cela gênera les adeptes d’intercoms universels. En effet, il sera impossible de placer un autre intercom sur ce Schuberth C4 Pro car tout est intégré dans le casque. Après vérification, j’ai pu constater qu’il n’existait aucun moyen de retirer les écouteurs sans risquer d’abîmer voire casser l’intérieur. La seule solution serait de couper les fils des haut-parleurs et du micro mais, si c’est pour faire ça, autant partir sur la version Basic plutôt que la version Pro à mon humble avis. Il faudra donc du Schuberth de bout en bout pour les modèles Pro !

 

On a donc de belles améliorations sur tous les points où la version 2018 était critiquée, ce qui lui permet d’atteindre un haut niveau de qualité perçue et le replace dans la course face au Shoei Neotec 2 qui est, selon moi, son concurrent majeur. Son plus gros point faible reste son absence de double homologation Jet / Intégral au final.

Enfilage et usage sur route

Côté enfilage et confort sur la tête, c’est juste parfait pour moi. Je suis très bien dedans et le nouveau tissu Jazzlight est vraiment agréable. Je n’ai pas trop chaud ou trop froid, la température se régule bien et il ne fait pas transpirer. Bien entendu, il faut toujours relativiser sur ce point car nous n’avons pas tous la même forme de crâne, mais pour ma part, c’est du tout bon.

Il est très facile d’y insérer sa tête (comme dans la plupart des modulables), et pour les porteurs de lunettes, vous apprécierez le fait que des cannelures sont présentes dans les mousses afin de ne pas galérer pour y insérer les branches. Je ne mets pas de lunettes de vue donc j’ai testé avec mes lunettes de test et pas de difficultés à signaler. Mon casque favori était jusqu’à présent le Shoei Neotec 2 en termes de confort, et je dois admettre que ce nouveau Schuberth C4 Pro fait légèrement mieux que ce celui-ci selon moi.

 

Abordons l’usage sur route qui m’a permis de découvrir un grand nombre de qualités mais aussi quelques défauts.

Comme d’habitude, je le précise pour que chacun prenne du recul sur mes propos, sachez que j’ai testé ce casque avec une Triumph Tiger 800 XCa de 2018 et une Tiger 900 Rally Pro de 2020, soit deux motos qui protègent bien la tête du vent. J’ai également roulé debout pour tenter d’avoir le ressenti d’une personne avec une moto non carénée mais de ce fait, il faut tenir compte que mon opinion sera partielle dans le cadre d’un usage motard sans protection au vent. Il est donc tout à fait possible que le ressenti que je vous partage soit différent pour vous selon votre moto, votre morphologie, votre niveau d’exigence face au bruit, ou encore votre passif en termes de casques utilisés.

L’aérodynamique du casque est très stable et n’exerce pas de pressions particulières même lorsque l’on roule à 130 km/h. On peut bouger la tête à gauche, à droite, la pénétration dans l’air reste très bonne même sans bulle de protection. Rien ne vient forcer sur votre nuque.

 

Le confort de port constaté à l’arrêt est toujours excellent même après plusieurs heures de roulage. J’ai pu faire quelques trajets de 2h et il ne m’a jamais généré de douleur. Ma forme de tête est bien compatible avec cette marque. Pareil pour la boucle micrométrique qui ne m’a jamais gêné grâce au gros surplus de tissu sous la boucle qui apporte un vrai confort et permet de ne jamais avoir de frottement de plastique sur le cou.

L’autre gros atout de ce Schuberth C4 Pro / Basic, c’est l’insonorisation. Je trouve qu’il fait jeu égal avec le Neotec 2 en termes d’absorption du bruit si je le compare à tous les modulables que j’ai pu tester. Ils ont chacun leur avantage dans le sens où le Shoei filtre mieux les bruits aigus et le Schuberth filtre mieux les bruits graves. C’est en tout cas ce que j’ai pu constater en les comparant dans des conditions similaires. Par contre, attention comme toujours, je ne parle pas de silence. Un casque silencieux, cela n’existe pas. Il existe des modèles qui vont plus ou moins bien absorber le bruit du vent, du moteur et de l’environnement, mais n’espérez pas avoir un silence de cathédrale. Cela reste un casque moto mais je n’ai jamais senti le besoin d’utiliser des bouchons d’oreilles avec ce dernier, même à des vitesses autoroutières sur de longs trajets.

Le seul moment où j’ai trouvé que le C4 générait du bruit et était moins bon que le Neotec 2, c’est lorsque l’on se retrouve sous une grosse tempête de vent. Lorsque je roule par grand vent, j’ai constaté une turbulence au niveau de la ventilation supérieure qui créait un léger sifflement aigu en cas de fort vent latéral. C’est assez spécifique comme situation mais c’est important de le signaler.

En roulage sous la pluie, l’étanchéité de l’écran et de la mentonnière ont là aussi été sans reproches. J’ai eu pas mal de pluie cet hiver, de froid, et les grosses averses ou tempêtes que j’ai pu subir m’ont permis de constater l’absence de fuites.

La protection à la buée est bonne avec le Pinlock 120 mais tout de même, lorsque l’on roule à basse vitesse et qu’il fait moins de 10°C, la buée finit par gagner le Pinlock au bout de 15/20 min quand on est bien protégé derrière sa bulle. La seule solution que j’ai trouvé pour éviter cela est de retirer la bavette, l’aération de menton ouverte ne suffira pas à combattre cette buée lorsque l’on roule à moins de 50 km/h. On perd un peu en isolation phonique mais ça reste amplement supportable. Au-delà de cette vitesse, aucun soucis de buée à signaler. Je pense que ce problème est spécifique aux possesseurs de motos carénées mais il peut se régler en retirant la bavette. J’ai eu le même soucis avec pas mal de casques modulables très insonorisés.

 

Après la pluie, le beau temps. Sur la partie solaire et aérations, de belles améliorations sont à signaler et il fait mieux que son concurrent japonais. La solaire est grande et haute, je suis parfaitement protégé des rayons du soleil. Par contre, elle a tendance à générer de la buée à vitesse lorsqu’il fait moins de 20°C (un petit traitement ne lui ferait donc pas de mal).

La ventilation du menton est vraiment bien pensée pour les motos avec une bulle car l’air est récupéré par le dessus et non par l’avant ou le dessous, ce qui permet à cette aération de menton d’être efficace même avec une moto carénée. On ressent un flux d’air pas trop puissant et c’est fort agréable. L’aération supérieure est efficace elle aussi et laisse bien passer des colonnes d’air sur le dessus du crâne. Je n’ai jamais eu trop chaud dans ce casque comme c’était le cas sur le Neotec 2 et, au final, je m’y sens plus à l’aise au quotidien.

Le seul élément qui pourrait être réellement bloquant pour certains serait l’impossibilité de l’utiliser légalement en mode jet. Personnellement cela ne me dérange pas car je ne roule jamais casque ouvert pour des raisons de protection, mais il est clair que cela pourrait en freiner dans leur envie d’achat.

Nettoyage et entretien

Le casque se nettoie aisément avec de l’eau et une microfibre. Je n’ai pas vu de micro-rayures se former sur le carbone suite à mes nombreux frottements. Il faut juste faire attention à ne pas frotter le casque sur des surfaces dures car le brillant a tendance à marquer si l’on n’est pas un minimum soigneux.

 

Le système de démontage de l’écran est simple et intuitif à manipuler. Il permet un démontage rapide et sans outils en venant juste appuyer sur les tirettes de chaque côté, accessibles une fois l’écran ouvert. Enfin, les mousses se démontent et se remontent sans grosses difficultés afin de pouvoir les laver à la main.

Prix, garantie, tailles et coloris disponibles

Concernant les tailles, les Schuberth C4 Basic, C4 Pro et C4 Pro Carbon sont disponibles en 7 tailles allant du XS au XXXL. Ces 7 tailles sont par contre réparties sur 2 tailles de calottes seulement (contre 3 chez la concurrence). Cela aurait été pertinent de proposer 3 tailles de calottes pour encore plus optimiser le confort, le look, et la sécurité. Côté coloris, modèles et prix, Schuberth propose une sacrée quantité de choix avec pas moins de 24 variantes :

  • Le C4 Basic est proposé en 3 coloris unis au prix public de 499€,
  • Le C4 Pro est disponible en 5 coloris unis au prix de 599€, mais également en 3 versions décos réparties sur 10 coloris vendues au prix de 699€,
  • Le C4 Pro Carbon est quant à lui proposé en 3 versions décos différentes réparties sur 6 coloris, et proposé au prix public de 779€.

Tous les modèles sont garantis 5 ans une fois le casque enregistré sur le site de la marque, comme tous les casques du fabricant allemand.

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Le test du Schuberth C4 Pro / Basic 2 en vidéo

En conclusion, ce nouveau Schuberth C4 Basic / C4 Pro est enfin le digne descendant du C3 Pro. Il vient corriger presque tous les défauts de ses prédécesseurs et se permet même de faire mieux que son concurrent le plus direct sur certains points.
Il ne manque plus qu'un écran retravaillé pour augmenter la sensation de robustesse, l'homologation jet, et il serait parfait pour moi.

Cependant, le fait d'avoir choisi de conserver le nom risque de créer quelques confusions et d’entraîner des préjugés sur cette nouveauté. Dommage, il aurait été plus judicieux à mon sens de basculer sur une nouvelle dénomination comme le C5 pour marquer le coup.

Concernant les modèles et le prix, je ne suis pas forcément convaincu par toute la gamme.
En effet, le C4 Pro Carbon, de par son prix important et ses spécificités, ne viendra s'adresser qu'à un marché de niche désireux d'avoir un casque modulable haut de gamme léger grâce au carbone et bien équipé avec l'intercom pré installé.
Le C4 Pro ne viendra quant à lui sûrement séduire que les personnes souhaitant absolument un intercom parfaitement intégré ou une déco de casque bien spécifique, ce qui génère ici aussi un surcoût discutable selon votre usage.
Enfin, le C4 basic est le modèle réellement intéressant car il se permet d'être 100€ moins cher que son concurrent direct, tout en offrant d'excellentes prestations et vous permettant d'installer l'intercom de votre choix (comme du Cardo Parcktalk par exemple). Et c'est ce dernier que je recommanderai car pour moi, c'est une vraie bonne affaire (si l'homologation Jet vous importe peu). Il propose la même qualité acoustique que le Pro, un Pinlock presque aussi bon (qui peut tout à fait être changé par la suite), et un confort identique au Pro. Il faut juste que les coloris unis basiques proposés vous plaisent bien sûr.

A vous de voir selon vos goûts et besoins personnels mais, si je devais en acheter un, ce serait le modèle Basic qui, à 500€, me semble le plus pertinent.
ON A AIMÉ
Insonorisation du casque très bonne
Confort excellent
Aération efficaces même avec une moto carénée
ON N'A PAS AIMÉ
Non homologué jet
Bruit du mécanisme de l'écran pas assez qualitatif
Buée à basse vitesse avec une moto carénée sous moins de 10°C
4.5