Test du système de protection GeoRide : bien plus qu’un simple tracker GPS moto

1 an après sa création en juin 2018, la startup française GeoRide et son produit éponyme sont toujours présents sur le marché du tracker GPS moto, plus en forme que jamais. En effet, le fondateur de la startup, Walane, a récemment annoncé que GeoRide était désormais le leader du marché des trackers GPS moto en France, et que leur boitier équipait plusieurs milliers de véhicules à travers le monde.

A cette occasion, j’ai décidé de tester le système GeoRide 1 an après sa sortie afin de voir si cette solution était à la hauteur de sa réputation, mais également dans le but de découvrir ses avantages et ses inconvénients.

Voici donc mon avis après 3 mois et 5631,4 km parcourus depuis son installation (et oui, c’est précis mais je le sais grâce à l’application GeoRide :D). Bref, c’est parti !

Contenu de la boite

Au déballage, on découvre tout le nécessaire (hors outils) pour installer le boitier GeoRide dans la moto.

Tout d’abord, il y a le boitier. Il est d’une taille correcte puisqu’il fait 5,3 cm de largeur, sur 9,8 cm de longueur et 1,3 cm d’épaisseur. La finition est également sans reproche particulier, le plastique semble assez robuste. Point de détail notable à signaler, le boitier est résistant aux projections d’eau mais n’est pas étanche.

 

A cela s’ajoute divers éléments :

  • Le faisceau avec fusible,
  • Deux cosses pour connecter le faisceau à la batterie,
  • Un système de scratch adhésif pour fixer le boitier dans la moto,
  • Un bouton permettant d’activer le GeoRide ou de lancer une alerte en cas de besoin,
  • Un micro qui ne servira pas (il a été mis pour une fonction vocale qui ne sera jamais lancé en raison du coût qu’elle pourrait engendrer),
  • Et enfin un sticker et les notices.

 

Installation du GeoRide sur la moto et paramétrage de l’application

Passons maintenant à l’étape de l’installation du boitier dans la moto qui sera plus ou moins difficile selon la place dont vous disposez.

En effet, 3 contraintes importantes sont à respecter :

  • Contrainte n°1 : le boitier doit être installé de manière parfaitement horizontale avec le logo GeoRide vers le haut. Si ce n’est pas le cas, la technologie de détection de chute ne pourra pas être efficace et pertinente.
  • Contrainte n°2 : le boitier doit être monté sur une surface rigide, qui ressent bien les vibrations de la moto (idéalement près du cadre) afin que le système de détection des vibrations soit réactif. Si vous le mettez par exemple sur la sangle en caoutchouc qui maintient votre batterie, cette dernière va clairement absorber une partie des vibrations et vous perdrez donc une partie des alertes.
  • Contrainte n°3 : le boitier ne doit pas être monté sous une surface métallique car cela risquerait de bloquer le signal téléphonique et le signal GPS. Évitez donc de le monter sous votre réservoir. (Mise à jour : le boitier peut être monté sous le réservoir de certaines motos. Cela ne fonctionnait pas sous le réservoir de ma Tiger mais des utilisateurs m’ont dit que cela fonctionnait de leur côté, donc n’hésitez pas à tester de votre côté si vous souhaitez réaliser cette opération).

Naturellement, le boitier s’est ainsi vite retrouvé sous la selle passager. Dans ma Tiger 800, c’est assez facile à installer mais dans le micro fessier d’une sportive ou d’un roadster, ce sera peut être un peu compliqué. Sachez que cela passe totalement car j’ai pu voir des dizaines de cas d’installations dans des motos avec bien moins de place que moi à disposition.

 

Pour monter le boitier, c’est très simple si vous avez un minimum d’outils et de compréhension en électricité car le boitier est dépendant de l’alimentation électrique de la moto. Il ne peut pas fonctionner de manière autonome.

Sur le faisceau du GeoRide, il suffit de dénuder les fils, monter les cosses sur lesdits fils à l’aide d’une pince à sertir, débrancher le pôle positif et négatif de la batterie, brancher le fil rouge sur le « plus » et le fil noir sur le « moins », revisser le tout et c’est fait.

Ensuite, il ne reste plus qu’à découper une partie du scratch adhésif et de le fixer sur le boitier et la moto (en faisant attention de ne pas bloquer l’ouverture de la trappe sur le boitier). Une fois que tout est prêt, il n’y plus qu’à allumer le boitier, connecter le faisceau au boitier, et poser le boitier GeoRide sur la zone de scratch fraîchement montée sur la moto.

 

Clairement, c’est la partie la moins fun de l’usage du GeoRide. Je pense que l’on peut faire mieux là-dessus en améliorant quelques points pour simplifier l’expérience d’installation :

  • En montant, par exemple, directement les cosses sur le faisceau. Cela éviterait de devoir gérer la fixation des cosses qui ne sera pas simple si l’on n’a pas le bon outil.
  • En pré-installant le support adhésif sur une partie du boitier pour éviter les erreurs de coller l’adhésif sur la trappe.

Il n’y a rien d’insurmontable en résumé, et cela peut être monté par un professionnel si c’est anxiogène pour vous, mais je pense qu’il était bon de vous signaler ces quelques remarques personnelles.

Une fois que c’est fait et que les LED s’allument comme il faut, il suffit de télécharger l’application GeoRide, disponible sur iOS et Android, et de suivre les différentes étapes pour venir relier son compte à son boiter, et activer l’abonnement. Là-dessus par contre, c’est très fluide et performant. On sent que l’équipe maîtrise bien cette partie software et expérience utilisateur.

 

Fonctions gérées par GeoRide

Ça y est, tout est installé et nous voilà sur l’écran d’accueil de l’application. Et là autant vous dire que le système offre un panel de services extrêmement large.

Faisons-en un tour rapide afin que vous puissiez vous rendre compte que la solution GeoRide va bien au-delà du simple tracker GPS.

  • Tout d’abord, GeoRide fait bien sûr Tracker GPS.
    • Il est ainsi possible de localiser sa moto en temps réel. Le système est instantané et il n’y a aucun temps d’attente pour accéder à sa localisation.

 

  • La seconde fonction majeure, c’est l’alarme connectée qui permet de pouvoir surveiller les moindres faits et gestes de sa moto lorsque l’on est loin de cette dernière.
    • Et c’est là où le système pousse le cran assez loin par rapport à d’autres solutions. Ici, pas d’alarme qui fait hurler votre moto en cas de problème, c’est votre téléphone qui vous alerte et rien d’autre.
    • Une fois le système armé depuis l’application, le boitier sera en capacité de vous prévenir de tous les types d’événements que subit votre moto durant votre absence.
    • Cela peut aller de la simple vibration si quelqu’un touche à votre moto ou vos valises, à la chute à l’arrêt (si on vous fait tomber la moto lorsqu’elle est garée), jusqu’au vol si la moto se retrouve en mouvement alors qu’elle ne le devrait pas.
    • Le système est très fin et précis, avec un niveau de sensibilité et de pertinence assez impressionnants. Un simple coup de pied sur la moto ou mouvement sur vos bagages, et vous voilà alerté.
    • Ces alertes peuvent être paramétrées à loisir selon vos préférences : notification smartphone, email et même appel téléphonique (qui peuvent être activés seulement la nuit si vous le souhaitez).
    • L’activation/désactivation de l’alarme peut être réalisée de manière manuelle depuis l’application mais peut être aussi activée de manière automatique grâce aux zones de verrouillage automatique qui permettent, par exemple, d’activer automatiquement l’alarme sur mon lieu de travail lorsque la moto n’a pas bougé de la zone que j’ai délimité sur l’application durant plus de 15 minutes (la durée peut être paramétrée).

 

  • La troisième fonction pilier du système, c’est le détecteur de chute qui s’active automatiquement lorsque l’on roule.
    • Bien entendu, il y a la fonction chute de parking dont je vous ai parlé juste avant, mais en plus, le boitier est capable de détecter lorsque l’on tombe en conduisant.
    • S’il détecte une chute, le boitier vous appelle et un serveur vocal vous demande de taper le code qu’il vous dicte sur le clavier du téléphone. Cela permet ainsi de vérifier que tout va bien.
    • Si vous ne décrochez pas l’un des 3 appels consécutifs que fait le robot, le boitier prévient dans ce cas les contacts de confiance (que vous avez indiqué au préalable dans l’application), qu’il vous est arrivé un accident. Les coordonnées GPS sont ainsi envoyées afin que ces derniers puissent tenter de vous appeler et/ou prévenir les secours.
    • Par contre, si vous reprenez la route tout de suite après la chute sans répondre à l’appel, le boitier comprend alors que tout va bien et prévient vos proches de confiance que vous avez repris la route pour les rassurer.
    • Pour les contacts de confiance, il est d’ailleurs possible de leur fournir un accès permanent à certaines données que vous choisissez dans l’application. Ces personnes n’ont plus qu’à installer l’application GeoRide pour pouvoir facilement vous suivre et être rassurées.

 

  • Quatrième fonction très intéressante, c’est le suivi et partage de vos trajets.
    • Chacun de vos trajets est suivi et indexé dans le système GeoRide, ce qui vous permet de revivre vos road-trips ou vos sorties off-road.
    • Un trajet démarre quand la moto bouge et se termine quand la moto s’arrête. De ce fait, lorsque vous faites des pauses, votre road-trip se retrouve morcelé en plein de petits trajets. Pour éviter cela, une fonction de fusion des trajets est intégrée, ce qui permet de réunir un road-trip complet et ainsi le kilométrage total, le temps de roulage total, la vitesse moyenne et la vitesse maximum.
    • Ces trajets peuvent d’ailleurs être exportés en fichier GPX, ce qui est bien pratique pour pouvoir exploiter le parcours dans une solution de navigation telle qu’une application smartphone, un site web, ou encore un GPS moto dédié.
    • Remarque importante, ces informations de vitesse ne sont données qu’à titre indicatif. Le boitier n’est pas homologué pour contrôler et mesurer la vitesse, et il ne le sera jamais. Ces informations sont en effet plutôt données à titre indicatif et ludique. Ne comptez pas dessus pour mesurer vos performances sur un circuit par exemple car il manque de précision. Et ce n’est pas plus mal je trouve, je préfère éviter d’avoir un système capable de traquer parfaitement ma vitesse 😀

 

  • Cinquième et dernière fonction, il s’agit des outils de suivi d’entretien de la moto.
    • Comme le boitier traque les kilomètres parcourus et que l’on peut indiquer le kilométrage de la moto dans l’application, on peut ainsi indiquer divers éléments de maintenance tels que la vidange, le graissage de chaîne, etc. et indiquer les espacements à respecter entre chacun de ces entretiens afin que l’application nous rappelle de le faire au moment venu.
    • Je ne m’en sers pas beaucoup personnellement mais cela peut être utile pour les personnes qui ne sont pas très appliquées sur la partie maintenance de leur moto 🙂

 

Vous l’aurez compris, les fonctions possibles sont extrêmement larges et ont pour but de créer un éco-système de services et solutions connectées pour la moto. On a ainsi accès au sein d’un unique système, à des fonctions normalement morcelées dans pleins d’applications smartphone et dans différents appareils.

Certains trouveront cela incontournable, d’autres totalement futile. Toujours est-il que GeoRide est le seul boitier à ce jour à proposer autant de fonctions réunies et ce n’est pas prêt de s’arrêter.

En effet, lors de la vidéo publiée sur la chaîne du fondateur pour fêter les 1 an d’existence de GeoRide, il a été annoncé que de nouvelles fonctions allaient, cet été, venir renforcer l’éco-système par le biais de 3 nouveautés :

  • D’abord, la mise en place d’un réseau social (qui ressemble fortement à Instagram) permettant aux possesseurs de GeoRide de partager entre eux des photos, des roadbooks, leur localisation pour créer des balades improvisées, de gagner des badges selon des classements originaux (comme celui qui a le plus roulé sous la pluie, ou celui qui a roulé sous la température la plus basse, etc.), mais aussi de découvrir des actualités en rapport avec leurs styles de motos favorites (et ce grâce à des partenariats avec des gros magazines moto).
  • Ensuite, un GPS moto va venir s’adjoindre à l’application afin de suivre un trajet que l’on a déjà pu faire, ou encore afin de suivre un roadbook partagé par d’autres membres de la communauté.
  • Enfin, un espace d’achat/vente de motos et une messagerie privée communautaire seront mis en place dans l’application. Il sera ainsi possible de communiquer et rencontrer plus facilement d’autres possesseurs de GeoRide près de chez soi.

 

Point important, toutes ces fonctions seront disponibles exclusivement aux possesseurs du système GeoRide. On sent bien que le but étant ici de créer un écosystème global afin de permettre à la startup de devenir le plus incontournable possible sur le marché de la moto connectée (marché bien plus large et intéressant que le marché du tracker GPS seul).

Confort d’usage au quotidien

Voilà pour le tour des fonctions, il y a clairement de quoi faire ! Et au quotidien, cela donne quoi ? N’est-on pas noyé sous ces fonctionnalités ? Et bien non à vrai dire.

Tout s’organise de manière assez naturelle en fonction de son usage. De mon côté, ce que j’utilise le plus, c’est la fonction de localisation de la moto en temps réel et la fonction pour déverrouiller GeoRide.

J’ai bien paramétré mes zones de verrouillage automatique, ce qui me permet de ne pas avoir à penser à activer le système lorsque j’arrive à mon domicile ou à mon travail. Par contre, il n’y a pas de déverrouillage automatique lorsque l’on approche de la moto. Il est nécessaire de passer par l’application ou le widget pour déverrouiller la moto.

Certes, on peut tout à fait ne pas la déverrouiller et partir comme ça (dans ce cas, on reçoit les notifications de « vol » mais on n’en tient pas compte) mais je préfère faire ça proprement. Un déverrouillage automatique ne semble pas à l’ordre du jour, mais cela ne me dérange pas outre mesure car l’action est rapide à faire et je sors mon téléphone avant de rouler pour choisir ce que je vais écouter sur mon intercom.

La seule chose qui me manque vraiment sur la partie alarme, c’est un verrouillage automatique après un laps de temps d’inactivité, et ce quel que soit l’endroit. Je trouve que ce serait encore plus pratique que le système de zone de verrouillage automatique, mais rien n’est immuable puisque cette fonction peut tout à fait être ajoutée par la suite grâce à une mise à jour de l’application.

L’équipe étant très à l’écoute de ses utilisateurs, je ne perds pas espoir de voir débarquer cette fonction un jour.

La détection est très fiable et efficace. J’ai fait plusieurs tests de vibration et tout a toujours été bien détecté. De même pour les chutes parking ou les chutes tout court 😀

J’ai pu tester la fonction de détection de chute lors de quelques gamelles en offroad et c’est bien efficace. Vous recevez un appel, vous tapez le code et c’est reparti (ou vous repartez mais GeoRide n’arrête pas de vous appeler donc mieux vaut taper le code :D). Si cette fonction vous agace car vous tombez régulièrement en tout-terrain, il est possible de désactiver la détection de chute 🙂

 

D’ailleurs, j’ai été surpris de voir que le système ne s’affolait pas en offroad. Il comprend bien lorsque l’on roule, que l’on prend des bosses, des trous, et lorsqu’on tombe. On peut donc tout à fait envisager ce système même sur son Trail ou son Enduro.

Côté récupération des trajets, je trouvais cela gadget au début et j’y ai rapidement pris goût. C’est vraiment sympa de pouvoir revivre son trajet, voir les zones où l’on a roulé plus ou moins vite, retrouver la météo, les villes que l’on a traversé, ou encore avoir des statistiques sur son parcours.

La fonction est aussi fort pratique pour récupérer la trace d’un road-trip ou d’une sortie offroad faite avec des potes, surtout grâce aux fonctions de fusion et d’export en GPX.

Si on le souhaite, on peut même partager via un simple lien, un ancien parcours afin de le diffuser à des amis ou sur un forum. Bref, au final, c’est aussi un bon compagnon pour les voyageurs qui souhaitent partager leurs aventures et leurs périples.

 

Voici un exemple de parcours que j’ai pu réaliser lors du Hard Défitour afin que vous puissiez voir à quoi ressemble l’interface de partage de trajet :  https://app.georide.fr/share/b8qqgp4jx842r68

D’ailleurs, le boitier fonctionne partout en Europe et Outre-mer avec l’abonnement que l’on paye, donc on bénéficie des mêmes fonctions quel que soit le pays dans lequel on vadrouille. Pour le « monde entier », c’est aussi possible mais il faut dans ce cas migrer vers un abonnement un peu plus cher (et tous les pays ne sont pas compatibles, je pense au Maroc par exemple qui n’est pas inclus à ce jour).

J’ai eu droit à 6 courtes déconnexions sur 3 mois (soit 90 jours) et tout a été remis en ordre très vite (le support technique est très réactif pour gérer les pannes), ce qui me permet de considérer le système comme fiable.

Concernant la partie entretien de la moto, je suis « moins client » de cette fonction car je suis de près l’entretien de ma moto mais là aussi, c’est assez fiable. L’odomètre interne du boitier ne s’éloigne pas trop du kilométrage réel indiqué sur la moto donc on peut l’envisager comme solution de confiance sur la maintenance.

En tout cas, j’ai trouvé ça fort rassurant de pouvoir vérifier la localisation de la moto n’importe où et à tout moment, surtout lorsqu’on la gare dans des endroits que l’on ne connaît pas. Cela apporte un certain confort mental de pouvoir vérifier que sa moto n’a pas bougé, sans forcément faire en sorte d’avoir un visuel direct sur la moto pour effectuer ce contrôle.

Consommation du système et autonomie

Point important que je voulais aborder car il s’agit d’un système branché directement à la batterie, c’est la consommation de GeoRide sur votre moto.

Pour faire simple, ça ne posera pas de problèmes aux motards roule toujours mais cela nécessitera quelques précautions pour le motard du dimanche occasionnel qui souhaiterait s’en équiper.

Le boitier utilisant une antenne GPS et une antenne GSM captant sur les bandes 900 et 1800 MHz (soit les bandes 4G et 3G des 3 gros opérateurs français), cela consomme pas mal, ce qui empêche un fonctionnement sur piles.

De mon côté, je n’ai eu aucun soucis de batterie et ce, même sans utiliser la moto pendant 1 semaine (ce qui m’est arrivé lors du test de la Scrambler 1200 puisque j’ai laissé la Tiger 1 semaine chez Triumph et elle a redémarré au quart de tour).

Là où cela peut commencer à poser soucis, c’est si vous laissez votre moto plus de 10/15 jours sans rouler. Le boitier peut dans ce cas consommer trop d’énergie sur votre batterie et donc la rendre inapte à démarrer votre moto. Avec une batterie lithium, on peut envisager de la recharger, mais avec une batterie classique, cela peut la rendre irrécupérable si elle descend trop bas au niveau tension.

Donc si vous roulez régulièrement avec votre moto, pas de soucis à vous faire. Par contre, si vous êtes un rouleur occasionnel, je ne saurai que trop vous conseiller de connecter votre moto à un chargeur de batterie (type Optimate) durant ces longues périodes d’inactivité. Vous aurez ainsi l’esprit tranquille.

Si aucune prise électrique n’est disponible dans votre parking, GeoRide vend un coupe circuit (à venir connecter entre la batterie et le boitier) afin de désactiver automatiquement l’alimentation électrique du GeoRide si la batterie tombe sous une certaines tension (que l’on règle au moyen d’un potentiomètre sur le coupe-circuit). On reçoit dans ce cas une notification nous indiquant que l’alimentation a été déconnectée du boitier.

 

C’est une solution alternative mais qui rend le boitier inopérant une fois passé cette tension fatidique, et l’on perd par conséquent les fonctions de surveillance, ce qui n’est pas le cas avec un chargeur de batterie.

En cas de coupure d’alimentation notamment en cas de vol, le boitier arrive à tenir deux heures environ avant de se couper totalement, ce qui donne une bonne marge de manœuvre pour tenter de récupérer sa moto avec les forces de l’ordre.

Prix, garantie et abonnement

Côté tarif, il faudra distinguer deux éléments :

  • D’abord l’achat du boitier GeoRide, dont le prix est de 189€. Il peut être acheté directement sur le site de GeoRide (la livraison est gratuite donc pas de surcoût à compter). Pour le moment, aucun distributeur ne propose le boitier mais cela viendra peut-être un jour qui sait 🙂
  • Ensuite, il faut compter l’abonnement sans engagement, permettant ainsi au boitier d’utiliser le réseau téléphonique pour remonter toutes les informations générées par le boitier. Là, le coût mensuel s’élève à 5€ pour un usage en Europe, et 7€ par mois pour un usage dans le monde.

Niveau SAV, on dispose des 2 ans de garantie légale classique, et le service client est assez réactif. En moins de 24h, on a une réponse à sa demande et ce pan de la startup s’est bien professionnalisé sur ces derniers mois, ce qui est une excellente nouvelle pour les clients.

Si vous souhaitez acquérir le coupe circuit, il faudra dans ce cas compter 39€ supplémentaires pour ce petit boitier 100% made in France. Une prise ODB est également disponible à 12€ pour ceux qui souhaiteraient l’installer dans leur voiture.

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Le test du système GeoRide en vidéo

 

Fiable, réactif, d'une fluidité et d'une ergonomie exemplaires, on comprend pourquoi la startup GeoRide s'est rapidement imposée dans le domaine.
Ses fonctionnalités extrêmement riches et en constante évolution en font à mes yeux le référent de la catégorie.

Certes, cela représente un budget non négligeable et tout n'est pas parfait (notamment sur la partie consommation, installation et automatisation du déverrouillage), mais cela reste malgré tout la solution la plus aboutie pour rendre sa moto connectée à son smartphone.
Je ne saurai que vous le conseiller si vous cherchez une solution complète de ce type.
Tous les feux semblent au vert en tout cas pour le futur de GeoRide donc bravo à eux. 🙂
ON A AIMÉ
Performance du système de tracking et de détection
Ergonomie et performances de l'application
Richesse des fonctionnalités qui ne cessent de croître
ON N'A PAS AIMÉ
Installation qui pourrait être simplifiée
Pas de verrouillage et déverrouillage automatique permanent
Consommation qui peut être problématique pour les motards occasionnels (si certaines précautions ne sont pas prises)
4.6