Comment choisir les meilleurs crashbar pour son trail ?

Si vous souhaitez préserver au maximum votre trail en cas de chute, les crashbar (appelées aussi barres de protection) s’avèrent être un accessoire indispensable. Étonnamment, les constructeurs de moto ne s’y sont jamais vraiment intéressés . Ils proposent souvent des protections moteur sur les trails mais pas des vrais crashbars qui viendront protéger la partie supérieure de la moto. Même combat chez les scooters tout terrain qui ne proposent rien par défaut.

Pourquoi ? Aucune idée à vrai dire. Peut-être pour vendre plus de pièces détachées en cas de chute :D. Blague à part, de nombreux équipementiers spécialistes se sont chargés de corriger le problème et nous proposent pléthore de choix en fonction de votre modèle de trail.

Face à cette jungle de modèles de crashbar, que faut-il choisir ? Quelles sont les marques qui existent sur le marché ? C’est ce que nous allons voir au travers de cet article.

 

Comment trouver des bons crashbar ?

S’il y a bien deux choses essentielles à retenir et à faire attention lorsque l’on veut acheter des crashbars compatibles avec son trail ou son maxi-trail, c’est le mode de fixation et le nombre de points de fixation de ces derniers. En effet, ces deux paramètres viendront énormément influer sur la résistance de l’ensemble en cas de chute plus ou moins importante.

Mode fixation des crashbars, quelle est la meilleure solution ?

Si votre moto le permet, privilégiez le plus possible les crashbars se fixant au plus près du cadre de la moto. Évitez idéalement les crashbars ayant des longues pattes déportées au niveau des fixations. Elles ont la fâcheuse tendance à se plier lors d’une chute, c’est normal c’est physique.

Après, il faut savoir que cette solution est de moins en moins réalisable sur les trails et maxi trails modernes qui vont avoir des écopes et/ou des artifices plastiques afin de cacher le cadre ou encore pour améliorer l’aérodynamique et le confort sur route. De ce fait, si les crashbar disposent de pattes déportées, pensez à vérifier qu’elles soient suffisamment épaisses pour ne pas plier si votre moto se retrouve à terre.

Personnellement, sur ma Triumph Tiger Explorer, j’ai 2 pattes déportées car les écopes de la nouvelle Explorer 2017 ne permettent plus une fixation directe au cadre. Mais elles sont bien épaisses, bien soudées et n’ont (pour l’instant) pas pliées même après 5 chutes (3 à l’arrêt et 2 à environ 20-30 km/h).

Points de fixation des crashbar, combien en faut-il ?

Pour limiter les déformations et mouvements si la moto se retrouve par terre, je vous conseillerai de donner l’avantage aux modèles disposant de 3 points de fixation ou plus. Généralement, on retrouve 2 points de fixation au cadre et 1 point de fixation qui est relié à l’autre partie du crashbar située de l’autre côté de la moto. Cela fait bien l’affaire et l’ensemble supporte mieux les gadins.

L’énergie de la chute est ainsi mieux répartie et limite les risques de pliage des barres de protection. Bien sûr, ce n’est pas une règle universelle puisqu’elle dépendra de votre type de moto. Par exemple, sur une Husqvarna 701, pas besoin d’avoir plus de 2 points de fixation ni de lien entre les barres vue la légèreté de l’engin… ce qui sera tout le contraire sur un maxi trail !

 

Le meilleur choix de crashbar est donc ?

En résumé, il n’y pas une solution idéale puisque chaque configuration sera différente en fonction de votre trail. Gardez juste en tête que, pour des crashbars solides, il vaut mieux respecter l’une de ces 2 solutions :

  • Pattes déportées ET 3 points de fixation = OK !
  • Fixation sans pattes déportées près du cadre ET 2 points de fixation = OK ! 

Pensez également à vérifier certains détails non négligeables comme :

  • L’épaisseur du métal : qui est plus important que le diamètre de la barre en tant que tel, cette dernière n’étant pas pleine. Si cela fait moins de 2 mm, ce sont des barres de décoration (oui ça existe, Honda le fait sur l’Africa Twin par exemple !).
  • La qualité des soudures : des soudures épaisses et bien finies sont idéales.
  • Le matériaux employé : privilégiez de l’acier inoxydable pour éviter la rouille même s’ils sont griffés.
  • Le type de peinture : une épaisse peinture epoxy sera ce qu’il y a de plus résistant dans le temps, même si elle ne tiendra face à une chute sur une surface dure tel que du bitume, des cailloux ou de la roche.

 

Liste des marques fabriquant des crashbars

Pour trouver un modèle à votre trail, il existe un grand nombre de marques. Quelques-unes sont vraiment spécialisées/dédiées à certaines marques (Wundrelich pour BMW par exemple), d’autres ont peu de modèles au catalogue mais font du très haut de gamme et très solide (AltRider ou encore Outback Motortek), et d’autres encore vont avoir un catalogue de motos couvertes énorme (comme SW Motech ou Givi par exemple).

A vous donc d’aller consulter les sites de chacun de ces fabricants, d’analyser le mode de fixation (grâce à la notice en ligne idéalement),  le nombre de points de fixation, et de bien vérifier la disponibilité si le tarif vous convient.

Faites attention par exemple à Touratech qui a de nombreux produits indiqués comme indisponible sur leur site car leur site internet indique les stocks de leur usine et non les stocks de leur 2 magasins français. Évitez de ce fait d’acheter sur leur site directement si c’est indiqué indisponible sur leur site. Il vaut mieux leur passer un coup de téléphone au préalable afin de savoir si du stock est encore disponible en magasin ou si le délais de fabrication n’est pas trop éloigné.

Voici la liste des fabricants de crashbar :