Test du casque HJC i90 et de l’intercom 10B : un modulable compétitif avec peu de compromis

Casque jet ou casque intégral ? La plupart des motards préfèrent sans aucun doute un modèle intégral pour la protection complète qu’il apporte. Mais pour réunir le meilleur des deux mondes et ainsi profiter de la praticité et du confort d’un casque jet dans certaines situations, les casques modulables comme ce nouveau HJC i90 se veulent être la solution ultime.

Après quelques mois d’essai, je suis en mesure de vous faire un retour complet sur ce modèle HJC i90 de la gamme 2020. Voyons où ont été faits les compromis sur ce casque milieu de gamme, plus accessible qu’un HJC RPHA 90 / 90s dont vous retrouverez le test complet sur notre site.

Présentation du casque modulable HJC i90

Le HJC i90 se veut être un casque relativement abordable mais pour autant très complet sur le papier. En effet, de prime abord, on se réjouit d’avoir un main un casque qui fait très bonne impression. Une fois sorti de sa boîte et de la petite housse de transport habituelle, on prendra quelques minutes pour apprécier son niveau de finition et installer le Pinlock 70 livré d’origine.

Pas d’enregistrement du casque en ligne comme cela peut être le cas pour la série RPHA, notamment afin de profiter de la garantie de 5 ans. On est ici sur une durée classique de 2 ans.

 

Pour poser les bases, il faut savoir que le HJC i90 est disponible dans pas moins de 3 tailles de calotte (en polycarbonate), 4 tailles de calotin (en EPS triple densité), et 7 tailles de tour de tête du XS au XXXL. Les plus petites tailles n’auront pas un casque disproportionné sur la tête, c’est assez rare d’être aussi complet dans cette gamme de prix. C’est aussi évidemment un argument de confort et de sécurité bienvenu.

Comptez 1 700 grammes annoncés en taille S, et plus précisément 1 818 grammes mesurés sur la balance avec le Pinlock et l’intercom HJC 10B installés sur mon exemplaire. C’est un poids qui peut paraître important, et il l’est dans l’absolu, mais qui reste somme toute mesuré compte tenu du fait que c’est un modulable avec une coque en polycarbonate CAD (construction spécifique de l’intérieur du casque et des mousses, afin de réduire les effets de flottements à haute vitesse). Pour gagner près de 200 grammes sur la balance si vous êtes sensible des cervicales, il faudra se tourner vers les modèles en fibre RPHA 90/90s.

A noter d’ailleurs que ce casque HJC i90 est homologué P et J (intégral et jet) contrairement au RPHA 90 qui n’est homologué qu’en intégral. Il faut plutôt s’orienter vers le nouveau RPHA 90s pour bénéficier également de cette double homologation P et J qui est primordiale si vous souhaitez pouvoir rouler le casque ouvert sur la voie publique ! Ceci pour des questions d’assurance évidemment. Cette mentonnière se relève à 90° et n’a pas besoin d’être verrouillée en position jet avec un bouton quelconque comme c’est le cas parfois. La fermeture s’effectue bien sûr grâce à des éléments en métal, c’est qualitatif.

 

Du côté des équipements de série, le HJC i90 dispose d’un écran clair équipé d’un grand Pinlock 70 à installer et du système de démontage sans outil RapidFire, très simple à l’usage. L’écran solaire intégré permet quant à lui de réduire la fatigue oculaire et bénéfice de plus d’un traitement anti-buée et anti-rayures.

L’intérieur du casque est en tissu Supercool antibactérien argenté sans humidité et sans odeur. Les mousses sont comme toujours amovibles et lavables, avec un système d’agencement et de fixations qui font sérieux à la manipulation. Les mousses de joues étant d’ailleurs interchangeables dans toutes les tailles au besoin, suivant votre morphologie. On note la présence de cannelures pour faciliter le passage des branches de lunettes, je n’ai eu aucun mal à les enfiler.

La jugulaire est de type micrométrique, idéale pour un usage rapide au quotidien même avec des gants, et la bavette est amovible.

Du côté des aérations, on en compte une à l’avant que l’on peut ouvrir et fermer, et une autre au dessus du casque sur deux positions là aussi. Un extracteur d’air est présent à l’arrière du casque pour évacuer l’air chaud et réguler la température à l’intérieur.

 

Autre point très intéressant sur ce modèle, vous n’aurez pas moins de 14 coloris disponibles au catalogue. Il est question de 6 coloris unis dont 2 semi mat, et 8 autres coloris déco dans 4 variantes Hollen / Hollen matt / Pink matt / Davan matt. Mon modèle d’essai étant le gris [nardo] uni brillant.

Les premiers sont disponibles au prix public de 229,90€ et les seconds pour 30€ de plus, soit 259,90€.

En option, la marque propose deux intercoms spécifiquement optimisés pour ses casques, en partenariat avec le fabricant Sena. A savoir les modèles HJC 10B (basé sur le Sena SMH5) que j’ai ici à l’essai, et HJC 20B (basé sur le Sena 20S), respectivement affichés à 139,90€ et 299,90€. Ces deux modèles sont compatibles avec les casques HJC suivants : F70, I90, V90, RPHA 11 Carbon, RPHA 70 Carbon, RPHA 90s, RPHA 90s Carbon.

Le test du casque modulable HJC i90

Confort général et modularité

L’enfilage du casque ne pose pas de problème même lorsque la mentonnière est en position fermée, j’apprécie. Le HJC i90 taille normalement. Il est d’autant plus important pour un casque modulable de ne pas prendre une taille de trop. Les mousses sont fermes et offrent un excellent maintien du casque sur la tête. Elles sont forcément assez reculées vers l’arrière des joues pour permettre l’ouverture de la mentonnière, il faut un petit temps d’adaptation si c’est votre premier casque modulable.

Là où je suis mitigé, c’est sur le tissu des mousses qui aurait pu être un peu plus doux au contact de la peau. Bien qu’il ne soit pas désagréable pour autant, j’ai connu mieux sur des casques intégraux plus abordables. Cela dépendra beaucoup de votre sensibilité personnelle.

 

J’ai par contre remarqué un léger souci technique avec la bavette qui souvent se positionne mal, peu importe que l’on enfile le casque en position fermée ou ouverte. Je m’explique. Cette dernière est tenue par un velcro qui fait toute la périphérie, sauf le dernier centimètre de chaque côté. De ce fait, elle se replie un peu sur elle-même vers l’intérieur du casque au contact du menton lors de l’enfilage, et ne pourra d’ailleurs pas pleinement jouer son rôle de coupe-vent jusqu’au bout. Il faut donc jouer un peu avec l’orientation du casque pour parvenir à la mettre en place parfaitement, ou avec un doigt (sans gant de préférence).

Une fois bien en place, toute gêne disparaît. De même que pour les mousses protectrices de la boucle micrométrique qui sont suffisamment longues mais auxquelles il faut parfois prendre quelques secondes pour les positionner parfaitement, car elles sont un peu lâches et relativement fines. Le confort n’est pas absolu mais plutôt convenable je dirais.

 

Néanmoins, au final ce qui compte par dessus tout selon moi, c’est le confort de port et les points de pression lors des longs trajets. Sur cet aspect je n’ai absolument rien à lui reprocher. Il m’a été très agréable à porter des heures durant, pratiquement sans jamais l’enlever grâce à la praticité de l’ouverture de la mentonnière. Je n’ai relevé aucun point de pression persistant, c’est un casque adapté à ma morphologie. Ce sera là aussi du cas par cas, RAS de mon côté.

Justement côté modularité, ça m’avait manqué ! Quand on a goûté à ce type de casque, on y prend vite goût et généralement on ne peut plus s’en passer. Surtout avec un modèle qui bénéficie de la double homologation P/J et qui autorise donc de rouler avec la mentonnière ouverte. On se prête au jeu lors des pauses brèves pour papoter avec ses compagnons de route, manipuler son smartphone ou son gps, se désaltérer, etc. On l’apprécie également lors des arrêts à la station essence ou à un guichet rapide pour payer par exemple. Cela peut paraître futile mais il suffit de l’essayer pour comprendre.

 

Sur la route, bien que ce ne soit pas conseillé, on apprécie pouvoir ouvrir la mentonnière à basse vitesse, tout particulièrement lorsque les températures sont agréables. J’ai pu le faire à de nombreuses reprises sur des petites routes sinueuses de campagne à faible allure, sans ou avec peu de circulation histoire de minimiser les risques au maximum. Ce système offre de ce fait un champ de vision maximal et plus que jamais, on profite pleinement du paysage et des douces odeurs de la végétation qui nous entoure 😀 . Bien que l’écran clair offre déjà une vision large soit dit en passant.

Le système d’ouverture de la mentonnière fonctionne bien entendu parfaitement aussi bien avec l’écran principal en position complètement fermé ou ouvert, et offre une bonne préhension de la gâchette. On a alors un petit déséquilibre du casque vers l’avant lorsqu’on est à l’arrêt mais qui est compensé avec la vitesse lorsque l’on roule. Cela s’avère agréable à l’usage en position casque jet, on finit presque par l’oublier parfois.

 

Par ailleurs, l’écran solaire est de loin le plus généreux que j’ai eu jusqu’à présent. Très couvrant en largeur comme en hauteur sans jamais venir me toucher le nez, la perfection. C’est assez rare et particulièrement agréable pour le signaler, gros point positif. Sa gâchette située au bas gauche du casque offre une bonne ergonomie, avec un cran d’arrêt franc pour bien venir le bloquer en position rétractée.

J’ai aussi beaucoup apprécié le dégagement dont on bénéficie devant la bouche, cela me rappelle fortement les casques de type Adventure. L’espace est important, on se sent à l’aise en n’ayant pas la sensation d’être trop confiné à l’intérieur si je puis dire.

Ventilations, nuisances sonores et pénétration dans l’air

Du côté des ventilations, celle située devant la bouche dévie le flux d’air vers le haut directement sur la visière. Cela permet d’assister le système anti-buée Pinlock et d’apporter de l’air frais de manière diffuse. Inutile donc d’essayer de le ressentir de manière nette, ce n’est pas le cas. Pour autant, si vous n’avez pas de grande bulle de protection, le casque respire correctement et je n’ai jamais vu apparaître de buée sur mon écran.

C’est davantage le cas pour ce qui est de la ventilation supérieure qui amène un flux d’air direct et donc facilement perceptible. Aucun doute, l’apport d’air est réel et suffisant à mon goût. J’ai rarement surchauffé à l’intérieur du casque en combinant ces deux ventilations, l’ouverture de l’écran clair, voire de la mentonnière si besoin. La régulation se fait efficacement à l’intérieur du HJC i90.

En dehors de la période hivernale et pour ceux qui ont une moto équipée d’une bulle de protection, il sera intéressant de retirer la bavette de protection pour parfaire la respirabilité.

 

Concernant les 2 trappes de ventilation, j’apprécie leur manipulation très aisée et avec des crans bien marqués. On sait tout de suite dans quelle position on est, sans avoir de mal à les ressentir au bout des doigts même avec des gants épais. Même chose pour ce qui est de l’écran clair qui dispose de 2 généreux rebords de chaque côté pour le manipuler.

Petit bémol cependant concernant les crans d’ouverture de cet écran clair. Le cran de fermeture est parfaitement fonctionnel, de même que le tout premier cran qui laissera passer un filet d’air de 1 mm, mais les crans intermédiaires ont trop peu de retenue. Dès lors que l’on roule, même à basse vitesse, l’écran ne tient pas bien et retombe facilement au moindre mouvement de tête. Il n’y a qu’en position grande ouverte que le cran le plus haut est bien ferme. Il est assez rare d’avoir à utiliser les crans intermédiaires donc cela ne m’a pas posé de problème plus que cela mais c’était à noter.

Avec l’écran en position grand ouvert, je perçois un léger sifflement dans le casque dès les 40 – 50 km/h. Ce n’est pas le genre de sifflement très désagréable comme j’ai déjà pu avoir sur un casque plus haut de gamme par ailleurs. Il est bien là mais modéré, autant derrière ma bulle de protection mi-haute qu’en position debout sur la moto. C’est en général la vitesse à laquelle la plupart des motards fermeront leur écran de toute façon, donc c’est à mes yeux un souci mineur.

Rien à signaler concernant l’infiltration d’eau par temps de pluie, l’étanchéité est totale une fois l’écran bien verrouillé si l’on n’y touche pas durant le trajet.

 

Pour ce qui est de l’insonorisation de ce casque HJC i90, ce n’est ni mauvais ni particulièrement bon. Il surpasse clairement pratiquement tous les casques Adventure que j’ai pu essayer mais on ne peut pas dire qu’il soit silencieux pour un casque Touring. Il est agréable en agglomération, très correct sur départementale grâce à sa bavette et son col assez refermé au niveau de cou, mais insuffisant sur la voie rapide pour s’autoriser à ne pas porter de bouchons d’oreilles si vous faites de longs trajets. Du moins, c’est ce que je recommande. Sur ce point, celles et ceux qui ne sont pas très grands et qui bénéficient d’une bulle de protection généreuse sur leur moto seront avantagés, c’est certain.

J’ai par contre noté une assez bonne pénétration dans l’air que je sois protégé derrière ma bulle ou non, signe d’une coque aérodynamique bien étudiée. Il ne se fait pas oublier mais ne génère aucun mouvement de tête violent même par grand vent. C’est bien maîtrisé, très acceptable sur la voie rapide lors d’une manœuvre de dépassement lorsqu’on contrôle son angle mort. Seul son poids de plus de 1 700 grammes nous rappelle qu’il est bien là.

Option Intercom HJC 10B / 20B

Pour compléter l’équipement de mon exemplaire à l’essai, il nous a été proposé de l’équiper de l’intercom optionnel HJC 10B. Ce modèle plus abordable, disponible en noir uniquement, bénéficie des fonctions essentielles telles que l’appairage au smartphone et au GPS pour déclencher l’assistant vocal ou avoir un retour des instructions de navigation, écouter et partager sa musique en streaming (pas de radio FM), ou encore communiquer avec un deuxième appareil HJC/Sena jusqu’à 400m de distance.

 

Le produit est livré avec un micro filaire et un micro perche pour s’adapter à votre casque HJC compatible de type intégral ou modulable, et avec une petite clé pour le montage de la batterie qui vient se fixer à l’arrière du casque à l’emplacement prévu. Le plus délicat sera l’insertion de la pince du module intercom lui-même, on a un peu peur d’abîmer quelque chose.

Une fois fait, tout est soigneusement intégré au casque. J’ai trouvé cela très bien vu, et c’est aussi bien optimisé à l’intérieur du casque au niveau des écouteurs et de l’emplacement du micro pour que le montage soit aisé et imperceptible à l’enfilage. Seul le micro perche coince avec la bavette. Il faudra l’incliner à 90 degrés vers le haut et sur le côté du casque pour ne pas qu’il accroche, mais ce n’est pas une position idéale pour qu’il capte bien votre voix le moment venu lors d’un appel. Dans l’idéal, le fait de retirer la bavette résout ce grief.

 

Étant donné la relative simplicité des fonctions de ce modèle HJC 10B, l’utilisation s’en retrouve plus aisée. On assimile vite les différentes manipulations et l’ergonomie du module est excellente. Les 3 boutons sont assez grands et en relief pour ne pas se tromper avec les gants.

La liaison avec le smartphone n’a jamais posée problème, l’intercom est toujours reconnu en quelques secondes. Notez que l’application « Smart HJC BT » n’est compatible qu’avec le modèle 20B et non le 10B. Il faut donc passer par le logiciel PC pour effectuer les mises à jour et les quelques réglages optionnels (dont l’interface mériterait un coup de fraîcheur).

 

La qualité de la communication est très bonne avec un interlocuteur à l’autre bout. Sena a toujours mis un point d’honneur là dessus. On s’entend très bien mutuellement, le son est fort et clair même avec le casque ouvert à faible allure. Le système de réduction du vent est très efficace, rien à redire.

Là où il pêche un peu c’est pour l’écoute musicale. Si l’on est satisfait avec un volume modéré et à faible allure, le son se dégrade à plus haut volume puisqu’il tire un peu trop vers les aigus et devient criard sur certains morceaux (avec un abonnement premium Tidal). Rien de catastrophique mais ce n’est pas sur ce point qu’il se démarque. On retrouve la même faiblesse sur une grande partie de la gamme d’intercoms Sena.

Pas d’ajustement automatique du volume en fonction du bruit ambiant ou de votre vitesse, dommage. C’est une fonction qui marche bien et qui est très appréciable lorsqu’elle est présente, car elle évite de systématiquement à avoir à manipuler l’intercom suivant que l’on reprend de la vitesse ou inversement, en particulier avec des passages autoroutiers. Avec l’intercom HJC 10B, il faudra compenser le volume soi-même via les boutons. Les fiches techniques ne mentionnent pas non plus cette fonction pour le 20B.

L’autonomie (vérifiée) de ce modèle 10B est adaptée à un usage occasionnel, pour rester joignable à tout moment et écouter sa musique tranquillement. Là il va fonctionner pas mal de jours d’affilé sans avoir à le charger. Il ne suffira pas à ceux qui envisagent des roadtrips de plusieurs jours sans le recharger avec un usage intensif et notamment intercom.

Comptez environ 7 heures en communication intercom et au delà pour de la musique principalement. Préférez le HJC 20B pour doubler l’autonomie de l’appareil si c’est important pour vous. Le bémol est qu’il ne vous indique la fin de batterie que quelques minutes avant la coupure avec des alertes vocales très régulières. J’aurai préféré avoir d’autres alertes plus tôt pour ne pas être surpris, ou par exemple l’annonce de l’autonomie restante à chaque allumage de l’appareil.

Enfin, comptez 2h30 de charge complète annoncée, que j’ai relevé à 1h50 avec un chargeur secteur de 1200 mA. Le module étant vissé sur le casque, il faudra l’amener directement près de votre source d’alimentation USB (ou secteur via votre propre adaptateur).

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Le test du HJC i90 en vidéo

 

En conclusion, mon regard final sur ce casque est aussi bon que lors de son déballage, très positif ! Le HJC i90 est assurément un concurrent redoutable dans cette gamme de prix, à partir de 229,90€ pour rappel

Les quelques reproches à lui faire n'étant jamais rédhibitoires, à savoir un tissu qui manque de douceur ou les crans intermédiaires de la visière claire trop peu prononcés par exemple, on ne peut que le recommander. Rien ne laisse à penser que la marque a cherchée à tirer bêtement les coûts vers le bas, tout est bien optimisé et réfléchi pour en faire un digne petit frère au RPHA 90/90s.

Son bon niveau d'équipement de série et optionnel, sa double homologation P/J, ou encore l'excellent écran solaire en font un casque Touring très agréable à utiliser au quotidien pour un rouleur modéré.
On a aimé
Finition et qualité générale des matériaux
Grand Pinlock 70 et écran solaire très couvrant
Intercoms spécifiques pour une meilleure intégration
On n'a pas aimé
Tissu intérieur pas des plus doux, sans être désagréable
Crans intermédiaires de l'écran clair qui manquent de fermeté
Bavette de protection qui a tendance à mal se positionner
4.3